Un isolement marqué:
C’est-à-dire la grande distance de séparation de ces terres par rapport à la métropole, avec laquelle les liens de dépendence sont très forts.
L’insularité se conjugue avec un grand émiettement, dispersion (îles qui forment des archipels). Ces facteurs naturels d’isolements sont accentués par une faible intégration régionale. La France d’outre-mer n’entretient que très peu de relations avec les pays voisins, heritage du système économique colonial qui attribuait un monopole commercial à la métropole.
La deuxième zone économique exclusive du monde
Les terres francaises d’outre-mer confèrent aussi à la France un immense domaine maritime. Les zones économiques exclusives (ZEE) francaises couvrent ainsi plus de 10 millions de km2 dans l’Océan Atlantique, l’Océan Indien et l’Océan Pacifique. La France se situe ainsi au deuxième rang mondial après les Etats-Unis. Le droit de exploration et d’explotation des ressources naturelles de ZEE (biologiques ou non, du fond de la mer, de son sous.sol et des eaux suriacentes) en fait une source de richesse.
Des climats difficiles et des risques naturels importants
La plupart des terres ultramarines sont soumises à des climats difficiles. La plupart situées dans des zones tropicales ou équatoriales, sont exposées a des risques naturels, cycloniques,sismiques ou volcaniques..
Une démographie dynamique et une urbanisation croissante.
De nos jours, les sociétés ultramarines francaises ont connu une croissance démographique spectaculaire par contre la part de DOM a baissé. Ce recul s’explique à la fois par un solde naturelle plus faible et par de nombreux départs des DOM vers la métropole.
L’explosion urbaine s’est surtout focalisée sur la ville principale au détriment des villes secondaires. L’importance de la relation à la métropole et cellle des administrations, ont engendré, dans chaque collectivité ultra-marine, une polarisation très forte et sans cesse croissante du chef lieu sur le territoire sous son autorité.
La forte immigration, est devenue un nouveau défi pour l’outre-mer. Elle inquiète de plus en plus les ultramarins, en particulier à Mayotte, qui est davantage victime de l’immigration clandestine.
L’empreinte de l’histoire coloniale
Ces anciennes terres d’esclavage aux populations metissées, restent encore largement tournées, sur le plan économique, vers la métropole.
La situation actuelle est le résultat d’une exploitation coloniale orientée vers la métropole.
Au fondement, d’une économie dependante, il y avait le principe de l’Exclusif ou Pacte colonial qui interdisait aux colonies toute relation commerciale avec l’étranger, et en laissant à la métropole le monopole.
Un développement encore fragile.
Soumises à un ensemble de contraintes naturelles et historiques, ces économies ultramarines sont aujourd’hui en crise, malgrè la mise en oeuvre d’outils d’intervention spécifiques.
De nos jours la france d’outre-mer paraît jouir d’une relative prospérité et opulance.
Mais cette prospérité est largement due aux très importantes aides dont l’outre-mer est destinataire.
L’ accroissement qui apparaît avec la multiplication des hypermarchés est largement faux, car il repose presque entièrement sur les transferts de l’Etat et de l’Union européenne sous forme d’aides diverses, de prestations sociales ou de salaires artificiellement élevés. Pris dans le cercle vicieux de l’assistanat, l’Etat ne peut qu’augmenter ses transferts vers l’outre-mer et accorder de nouvelles diminutions fiscaux pour apaiser le climat social et donner l’illusion que les affaires continuent de tourner.
Une situation de dépendance économique:
Ces désavantages géographiques ou climatiques génèrent des coûts d’exploitation très lourds et une compétitivité faible. C’est pourquoi la stratégie économique à l’égard de ces collectivités a longtemps été fondée sur la seule compensation des handicaps liés à la distance et à l’insularité
Malgrè la distance, la mayorité des échanges commerciaux des collectivités territoriales d’outre-mer se fait aujourd’hui encore avec la méropole: celle-ci réprésente 60% des échanges extérieurs des départements d’outre-mer.
Les économies ultra-marines reposent sur un nombre réduit des secteurs économiques:
L’agriculture et le tourisme réprésentent des sources déterminantes, puis le secteur du bâtiment et en complément, il faut rappeler le poids prépondérant de secteurs économiques spécifiques comme le nickel en Nouvelle Calédonie ou l’industrie spatiale en Guyane.
Retrouvez en ligne: "2011, l'Année des Outre-mer" sur le site du Ministère chargé des Outre-mer.
Des difficultés sociales
La persistance de ces déséquilibres économiques a un effet direct sur les conditions de vie des populations des outre-mer.
Le niveau de vie y demeure globalement inférieur à celui de la métropole.
Le niveau de chômage reste très élevé. Cette situation s’explique en partie par le décalage entre une croissance économique forte et une évolution démographique plus rapide encore.
Dans ces conditions, la dégradation du pouvoir d’achat est, pour les populations des outre-mer, un sujet particulièrement sensible. Celles-ci touchent de revenus plus bas et supportent des prix plus élevés qu’en métropole.
Pour aller plus loin
- Les Outre-mer
- Le programme général de « 2011, année des Outre-mer »
- Le programme des événements, classés par thèmes
- Le programme des événements, classés par collectivités
- « 2011, année des Outre-mer », sur le site du ministère de la Culture et de la Communication
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