Les créoles ont apparus entre le XVII siècle et le XVIII siècle, pendant la colonisation. Ces langues naissent de la nécéssité de se comprendre entre différents groupes de populations n’ayant pas de langue commune puisque le maîtres blancs ne parlaient que le francais et les esclaves noirs ne pratiquaient que leurs langues africaines. En revanche, la créolisation ne résulte pas d’un mélange de langues, mais à la fois d’un apprentissage non guidé du francais et de l’évolution historique de ces langues.
Les créoles sont des langues à part entière ! Elles sont désormais reconnu comme “Langues régionales”(utilisées dans la rue ou en famille) et cohabitent avec le francais qui demeure la langue officielle surtout dans l’enseignement.
L’Organisation International de
Malgrè de nombreux efforts, notamment financiers, de la part des autorités, les résultats scolaires des jeunes insulaires, demeurent nettement inférieures à ceux de leurs concitoyens de métropole. Et ce, en grand partie, à cause d’ une mauvaise maîtrise de la langue francaise (indispensanble pour suivre les cours). Dans ces territoires l’enseignement du francais n’est pas adapté à des apprenants qui ont souvent le créole comme langue maternelle.
Pour rémedier à ce handicap linguistique la OIF met en place un programme qui propose une didactique adaptée à l’enseignement du francais en créolophonie en utilisant les éléments communs de créole et du francais. Par cette démarche on améliore et on accélère l’enseignement du francais, tout en valorisant le créole et en montrant sa relation génétique avec le francais. On apaise donc par là des conflits idéntitaires. Cette démarche indispensable de rapprochement n’a-t-elle jamais été entreprise?
Non, selon le lingüiste Robert Chaudenson, les systemès éducatifs ont toujours fonctionné, jusque dans les années l980, sur trois principes:
*L’exclusion totale et systématique du créole hors de l’école
*La suprématie de l’écrit et surtout la recherche d’un mythique “francais
pur”
*La chasse permanente aux créolismes surtout phonétiques, comme si les
créolophones n’avaient pas le droit d’avoir un accent.
Ces démarches n’ont jamais aidé les créolophones dans l’apprentissage du francais, en revanche elles ont provoqué un sentiment de négation, de refus envers la langue imposée.
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